La Teinturerie: le pressing éco-responsable

La Teinturerie: le pressing éco-responsable

La Teinturerie, le pressing écoresponsable

La pollution engendrée par le lavage de nos vêtements fait débat. Quel est le réel impact de nos cycles de lessive sur notre planète ? Et puisque l’heure du vêtement autonettoyant n’a pas encore sonnée, quelle attitude adopter pour réduire le poids environnementale de nos lessives ? Est-il plus responsable de laver son linge à domicile ou mieux vaut-il faire appel aux services d’un pressing ? La Teinturerie relève le défi écologique et vous explique tout.

 

L’impact des lessives à domicile

 

Depuis les années 50, les machines à laver se sont démocratisées. À tel point que nous sommes presque deux milliards à en avoir une. Un chiffre n’a de cesse de croître au fur et à mesure que la population mondiale augmente. Et elle augmente vite. Très vite. Conséquence, nous dépasserons bientôt le milliard de cycles de lavage lancé chaque semaine. 

 

Une estimation effrayante quand on connaît l’impact de ces cycles sur notre environnement. Nos cycles de lavage représentent, 19 milliards de mètres cubes d’eau et 62 millions de tonnes de CO2 chaque année et c’est sans compter les particules pétrochimiques et les micro fibres textiles déversées dans nos océans. Peu importe que la lessive soit vendue sous forme liquide, en tablettes, en capsule ou en poudre, ses effets néfastes sont nombreux.

 

En France, les microplastiques libérés dans les lessives, qu’ils proviennent des capsules de détergents ou des vêtements eux-mêmes, représentent 1,02 kg de plastique pour 100 000 habitants par jour, soit 252 tonnes par an à l’échelle du pays. Pour pallier cette problématique, l’État à pied d'œuvre et d’ici 2025, tous les lave-linges neufs en circulation sur le marché Français devront être équipés de filtres à microparticules afin qu’elles ne terminent pas leur course dans nos fonds marins. Cette obligation a été mise en place par la secrétaire d'État à la Transition écologique Brune Poirson et une première mondiale. Elle s’adresse aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels.

 

Pressing à domicile

 

Force est de constater que le pressing traditionnel a, malheureusement, lui aussi un impact sur notre planète. Toutefois, si l’on compare l’impact environnemental des pressings à celui des machines grand public, qu’on privilégie le nettoyage à l’eau ou le nettoyage à sec, un passage au pressing apparaît comme étant l’option la plus verte. En effet, les machines professionnelles utilisées pour l’aqua-nettoyage consomment nettement moins d’eau.

 

Et, tous types de pollution confondus, y compris l’émission de gaz à effet de serre et l’utilisation d’énergie, le nettoyage à sec, destiné aux vêtements et textiles délicats à l’instar de la soie et du cachemire, reste deux fois moins polluant que l’aqua-nettoyage. Et pour cause, les machines utilisées pour le nettoyage à sec ont le mérite de ne pas déverser d’eau usée, et donc pas de micro fibres textiles ou de molécules pétrochimiques dans l’environnement. Si les eaux usées ne sont pas jetés à l’issue du lavage, si elles ne finissent pas dans nos océans, c’est tout simplement parce qu’elles sont systématiquement filtrées pour être réemployées ad vitam aeternam. En résumé, le nettoyage à sec est moins polluant que l’aqua-nettoyage des pressings. Lui-même moins polluant que les cycles de lavage à domicile.

 

Autre bon point pour le nettoyage à sec : il ne froisse pas autant le vêtement que le lavage à l’eau et permet ainsi d’économiser l’énergie consommée par notre fer à repasser.

 

Le nettoyage à sec a longtemps été controversé en raison du caractère cancérigène du perchloréthylène, solvant majoritairement utilisé dans ce procédé.  Son interdiction en 2012 a conduit la recherche et le développement de solvants aux formules de plus en vertes. Dans le cadre du nettoyage à sec, le choix du solvant joue un rôle important pour réduire l’impact écologique du pressing. La responsabilité revient donc au teinturier qui doit enclencher sa propre transition écologique, changer ses habitudes et opter pour des solvants toujours plus respectueux.

 

C’est dans cette démarche que s' inscrit La Teinturerie. Consciente des enjeux écologiques, elle a fait le choix d’une sélection pointue de solvants organiques.

 

Le maillon d’une chaîne vertueuse

 

Depuis plusieurs années, La Teinturerie met en place des procédés pour réduire son impact environnemental tout en augmentant l’efficacité d’un nettoyage professionnel qui a fait sa renommée.  La Teinturerie vous restitue vos textiles dans des sacs hermétiques et 100 % recyclés, expédiés, le cas échéant, dans des voitures électriques. Elle baisse la température de lavage et optimise les charges pour consommer moins d’énergie. Elle utilise tant que faire se peut, des produits naturels et biodégradables pour détacher les textiles (savon de Marseille, vinaigre blanc, bicarbonate de soude…).

 

Pas de Greenwashing ici, un pressing écologique avec 0 empreinte carbone ça n’existe pas ou du moins pas encore. Mais La Teinturerie cherche constamment à s’améliorer pour laver mieux en polluant moins. Et puisque la connaissance se multiplie dès lors qu’on la partage, La Teinturerie s’est donnée pour objectif de mettre en place une chaîne vertueuse et verte pour transmettre les bons gestes et faire bouger les lignes. Les lavandiers historiques ont pour mission de former les nouveaux venus à l’éco-responsabilité notamment sur les techniques de nettoyage biologiques ou des gestes verts qui aident à réduire l’impact d’un cycle de lavage sur notre planète. L’ensemble du personnel sensibilise ensuite les clients en leur donnant des conseils pour prendre soin de leur linge tout en étant respectueux de la nature.  Saviez-vous par exemple que des études ont prouvé qu’en Europe, 60% des émissions de gaz à effet de serre en moyenne était lié à la température de l’eau utilisée dans nos lave-linge. C’est la raison pour laquelle La Teinturerie suggère à ses clients de préférer les cycles écologiques longs et de diminuer la température de nos cycles de lavage. 10° suffisent à réduire l’impact carbone de 25%.

 

 

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